lundi 17 mars 2008

Fido

Dans un monde resemblant fortement aux Etats Unis dans les années 50, un virus transforme une grande partie de la population en zombies cannibales. Une société privée met au point un collier qui permey d'en faire, au choix, des esclaves, des compagnons de jeux, ... Les villes sont entourées de grilles les séparants des zombies non domestiqués. Un jeune garçon voit arriver dans sa famille un zombie qu'il prénomme Fido. Le père est farouchement opposé à la possession d'un zombie (il a dû tuer son propre père qui menaçait de le dévorer et a depuis une véritable phobie); la mère s'y attache et développe un amour platonique envers la créature.
Seulement, les colliers ont des ratés et Fido dévore quelques voisins...

Basé sur le pitch original de la domestication des zombies (déjà entamé par Romero dans "Le jour des morts vivants" en 1986), le film peine à trouver sa voie entre l'horreur pure et la parodie.
En effet, les rares scènes de canibalisme propres au genre ne sont guère réussie d'un point de vue graphique, et l'humour n'est pas assez féroce, tendant plutôt vers un "Mariage de mon meilleur ami" version zombie. Le seul personnage à arracher un sourire est celui du voisin, amoureux de sa morte vivante.
Le personnage de la mère, campé par Carrie Anne Moss (The Matrix), est attachant par son envie de préserver une certaine normalité envers ses voisins (il faut avoir un zombie domestique) et par l'ambiguité de ses sentiments envers Fido. Son mari, complètement obsédé par ses funérailles (toute la famille est assurée pour avoir un enterrement et ne pas finr en zombie; buisness is buisness!), ne se réjouit pas de la grossesse de son épouse car il n'aura pas les moyens d'économiser pour les obsèques d'un deuxième enfant.

En bref, Fido regorge d'excellentes idées peu exploitées. Il n'en reste pas moins un bon divertissement mais ni les amateurs d'horreur ou de comédies horrifiques à la "Shaun of the dead" n'en auront pour leur argent.

Un film passable.